Beau fixe à l'océan
Professeur·es : David Kidman et Natsuko Uchino (professeure à TALM-Le Mans)
Spécialité du workshop : Images photographiques, chimie alternative
Type de cours : workshop
Option : Art
Semestre : 3
Année concernée : 2 en Art (TALM-Tours) et MAGMA (TALM-Le Mans)
Planning : du 15 au 19 septembre 2025
Nombre d'élèves : 10 à 12 étudiant.es de TALM-Tours et de TALM-Le Mans
Prérequis
UNE CAPACITÉ À COMPRENDRE LES ENJEUX DE LA PRISE DE VUE ET À RECHERCHER DES MÉTHODOLOGIES ALTERNATIVES POUR LA CONCEPTION ET LA PRODUCTION DES IMAGES
Le projet Pourquoi la Nature n'est pas naturelle de 2024 et 2025 s'est adressé à la difficulté de rendre “La Nature” visible. En effet, la quasi-totalité de la France, voir le planète est touchée par l'activité humaine, ce que nous représentons est toujours affecté par ce fait. Le défi de ce projet était de trouver des éléments désobéissants du paysage en sillonnant Le Lude ; les mauvaises herbes, les plantes en migration inattendue, ce qui pousse dans les abords de la route ou sur les chemins d'halage, les prendre en photo avec un appareil argentique, puis développer les photographies ainsi prises avec les jus ou les sèves des plantes elles-mêmes.
Deux jours de prises de vues et deux jours d'essais en laboratoire, représentés au Château de Tours dans une Salle du Labo, nous ont suffit pour trouver des méthodes, que nous avons appliquées depuis pour produire les résultats exposés dans une Salle des Tirages.
Objectifs
À la suite de nos recherches de 2024 et 2025, nous avons maintenant des méthodes relativement fiable pour le développement des photographies en noir et blanc. L'océan au beau fixe propose une évolution de la méthodologie en recherchant des méthodes de rendre l'eau de mer (dans notre cas, l'eau de l'océan) et son contenu chimique fiable comme méthode de fixation des images en noir et blanc. Nous rechercherons également les possibilités de teinture des images avec la végétation proche été dans la mer, notamment des algues.
Comme pour le projet Pourquoi la Nature n'est pas naturelle, nous prévoyons d'impliquer les étudiante.s dans la recherche théorique et empirique. Les éléments scientifiques déjà étudiés formeront la base des méthodes expérimentées lors du workshop. Les notes et documentation formeront un aspect de la restitution, sous forme d'exposition, avec un poster et possiblement une publication à la fin du semestre.
Compétences développées
Chaque participant doit trouver des formes d'images en adéquation avec les procédés employés pour produire des images et contribuer à l'agrégation des résultats afin de préciser les recettes, durées, températures et méthodologie nécessaires pour la production et fixation des images, teintures et textures.
Contenu du cours et méthode
Chaque participant.e va prendre des photographies en noir et blanc, les formats des appareils peuvent varier, mais nous aurons un seul type d'émulsion afin de rendre constant les résultats. Formellement, chacun.e va chercher des formes « demi-marines » des images avec un fort contraste dans lesquelles l'océan et les éléments de la terre partage le cadre. Le développement des images se feront sur place, ensuite, nous allons procéder à des essais et tests de fixation avec l'eau de mer et des dérivées sur place. Tout le travail de recherche fera l'objet de dossiers techniques comparatifs à partager avec l'ensemble du groupe. Work in Progress peut nous prêter du matériel pour les différents tests, comme cela a été le cas pour Pourquoi la Nature n'est pas naturelle.
Nous avons la possibilité d'y amener un groupe de 10 à 12 étudiant.es, de Tours et du Mans. Un minibus et un véhicule utilitaire seront nécessaire pour le transport.
Dates et modalités d'évaluation
Nous prévoyons de partir à Piriac sur Mer le lundi 15 septembre et revenir le soir du 19 septembre.
L'évaluation est sur la qualité et pertinence de la recherche et la capacité à mettre en œuvre cette recherche dans la production des images.
Bibliographie
À venir.